Ce 14 mai disparaissait le compositeur Etienne Perruchon, haut-savoyard, qui a longtemps vécu à Annecy. De Génériques son premier disque, aux films de Patrice Leconte, Etienne a donné naissance à un univers et un langage imaginaire qui a entrainé avec lui de très nombreux choristes et enfants.

Marie Sophie FERDANE

Etienne Perruchon avait créé récemment la musique pour la série télé Philharmonia  pour France télévision, comme de nombreuses autres musiques pour écran ou comédies musicales. Il disparaît à 61 ans et laisse donc une oeuvre empreinte de poésie, de notes d’espoir et d’optimisme. Il invente aussi une langue, le « dogorien », après la commande en 2000 d’une pièce pour choeur et orchestre par l’école de musique de Chambéry. C’est ainsi que naît Dogora, au cœur des Alpes, à Chambéry, et les témoignages et émotions sont, depuis, encore nombreux sur les réseaux sociaux.

Ce n’est pas le seul cas où des artistes de ce territoire des alpes pensent ainsi nécessaire de créer un monde ouvert et empli de valeurs humanistes. Mais parmi les utopies alpines récentes, voilà sans doute une des réalisations les plus marquantes et largement diffusées, en attendant la parution des derniers opus auxquels il a travaillé jusqu’au bout, sans doute dans les mois qui viennent (De l’autre côté du mur projet de l’Orchestre National d’Ile de France), toujours au service de la transmission vers les plus jeunes…

J.B