La Cérémonie d’ouverture du 76e Festival de Cannes a eu lieu mardi 16 mai à 19h, retransmise en direct sur France 2 et à l’international sur Brut. L’ensemble des événements du Festival sont accessibles à tous grâce à France Télévisions et Brut., qui proposent une large couverture médiatique de la manifestation. Montées des marches, conférences de presse, photocalls des films en Sélection officielle ainsi que des événements officiels seront diffusés en français et en anglais sur France.tv, Culturebox, Brut. Cannes, YouTube ainsi que sur le site officiel du Festival de Cannes.
La Cérémonie de clôture aura lieu le samedi 27 mai à 20h30 et sera diffusée en direct sur France 2 et à l’international sur Brut. Elle sera suivie de la projection dans le Grand Théâtre Lumière du film de clôture, Élémentaire de Peter Sohn.
Cérémonie d’ouverture du 76e Festival de Cannes
L’actrice Chiara Mastroianni, maîtresse de cérémonie et la présentatrice de cette 76e édition, a accueilli sur la scène du Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals le Jury, présidé par Ruben Östlund, Maryam Touzani, Denis Ménochet, Rungano Nyoni, Brie Larson, Paul Dano, Atiq Rahimi, Damián Szifron et Julia Ducournau. lL’invité d’honneur de ce 76e Festival, l’acteur et producteur américain Michael Douglas, qui recevra à cette occasion une Palme d’or d’honneur.
La Cérémonie d’ouverture fut suivi de la projection du film Jeanne du Barry de Maïwenn. Le film sortira le même jour dans les salles de cinéma françaises.
L’an dernier, 344 salles de cinéma ont accueilli des milliers de spectateurs pour vivre cette soirée exceptionnelle. Cette année, il en sera de même dans de nombreux cinémas : Cérémonie et film d’ouverture seront retransmis en direct, une opération initiée par le Festival de Cannes, avec France Télévisions, la Fédération Nationale des Cinémas Français et le CNC.
Les 21 films qui concourent pour la Palme d’or cette année sont : Firebrand (Le Jeu de la Reine) de Karim Aïnouz, Asteroid City de Wes Anderson, Rapito (L’Enlèvement) de Marco Bellocchio, Les Filles d’Olfade Kaouther Ben Hania, L’Été dernier de Catherine Breillat, Kuru Otlar Ustune (Les Herbes sèches) de Nuri Bilge Ceylan, Le Retour de Catherine Corsini, The Zone of Interestde Jonathan Glazer, Club Zero de Jessica Hausner, May December de Todd Haynes, Monster de Kore-Eda Hirokazu, Kuolleet Lehdet (Les Feuilles mortes) d’Aki Kaurismäki, The Old Oak de Ken Loach, Il Sol dell’ avvenire (Vers un avenir radieux) de Nanni Moretti, La Chimera (La Chimère) d’Alice Rohrwacher, Black Flies de Jean-Stéphane Sauvaire, Banel e Adama de Ramata-Toulaye Sy, La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hùng, Anatomie d’une chutede Justine Triet, Jeunesse (Le Printemps) de Wang Bing, Perfect Days de Wim Wenders.
Suivez le Festival depuis l’international
Les Cérémonies d’ouverture et de clôture seront diffusées en direct à l’international en anglais et en français grâce à Brut., sans blocage géographique, via les liens suivants : Brut. America – Brut. Côte d’Ivoire – Brut. Egypte – Brut. Espagne – Brut. Inde – Brut. Maroc – Brut. Mexique – Brut. Sénégal – Brut. Tunisie
La nouvelle session de la Résidence du Festival de Cannes
Depuis le 1er mars et jusqu’au 15 juillet 2023, la Résidence du Festival de Cannes accueille 3 réalisatrices et 3 réalisateurs qui, pendant 4 mois et demi, reçoivent un accompagnement personnalisé dans l’écriture de leur scénario de premier ou deuxième long métrage. Ils seront à Cannes du 16 au 22 mai.
En 2023, le Festival de Cannes a souhaité réaffirmer sa vocation de soutien à la jeune création et à la transmission de la cinéphilie. Parmi toutes les initiatives rassemblées sous la nouvelle bannière du « Cinéma de Demain », la Résidence en est un des projets phares.
En effet, depuis sa création en 2000, la Résidence a accueilli plus de 250 cinéastes avec leur scénario. Parmi eux, nombreux ont connu par la suite un succès international tels que Le Fils de Saul de László Nemes (Grand Prix du Festival de Cannes en 2015, Oscar et Golden Globe du meilleur film en langue étrangère en 2016), Girl de Lukas Dhont (Caméra d’or 2018 au Festival de Cannes), ou plus récemment Nos Soleils de Carla Simón (Ours d’or à la Berlinale en 2022).
Découvrez les six nouveaux résidents !
LAURA SAMANI
Laura Samani est née en 1989 à Trieste, une ville frontalière italienne où s’entremêlent les cultures méditerranéennes, slaves et germaniques. Elle est titulaire d’une licence en cinéma et communication de l’Université de Pise. Elle est diplômée en réalisation au Centre Expérimental de Cinéma de Rome grâce à son court métrage La Santa che dorme, présenté à la Cinéfondation de Cannes en 2016, puis projeté et primé dans plusieurs festivals internationaux. En 2021, son premier long métrage Piccolo Corpo est présenté à la Semaine de la Critique à Cannes. Le film a récolté plus de 40 prix à travers le monde, a été récompensé du prix du meilleur premier film aux David di Donatello en 2022 et a remporté le Prix Fipresci de la découverte la même année aux European Film Awards. L’Union des critiques italiens de cinéma (SNCCI) l’a déclaré Film de l’année 2022.
DON JOSEPHUS RAPHAEL EBLAHAN
Don Josephus Raphael Eblahan est un cinéaste et musicien de descendance Ifugao et Visayan né en 1996 aux Philippines. Ses œuvres explorent les thèmes du trauma, de la spiritualité et de la nature, racontés à travers le prisme cosmique des espaces postcoloniaux et des identités autochtones. Ses œuvres ont été sélectionnées dans des festivals tels que le Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand où il a remporté le Prix du jury étudiant international ainsi que la Mention spéciale du jury international pour son court métrage Hilum en 2020. En 2022, son film The Headhunter’s Daughter a reçu le Grand prix du jury du court métrage au Festival du film de Sundance et le Gold Hugo au 58e Festival International du Film de Chicago.
DIANA MASHANOVA
Diana Mashanova est née à Ulan-Ude, en Bouriatie. Elle est diplômée de la City University de Londres dans les industries culturelles et de création. Elle suit ensuite plusieurs cours de cinéma à Paris (Eicar) et New York (NYFA), et obtient un diplôme à la London Film Academy. Après cinq années passées à Londres, elle retourne en Russie pour étudier la réalisation à la Moscow School of New Cinema. En 2021, elle réalise son premier court métrage Toli, projeté dans les festivals du monde entier. En 2022, elle réalise son premier long métrage, développé au Feature Film Lab (MSNC), actuellement en phase de post-production. Les deux films ont été tournés en Bouriatie et produits par sa société de production indépendante « Local Cinema ». Elle travaille actuellement sur son projet de long métrage, The First Cigarette is For God, à la Résidence du Festival.
MOHAMMADREZA MAYGHANI
Né en 1995, Mohammadreza Mayghani est un réalisateur, scénariste et producteur iranien. Il est titulaire d’un baccalauréat en littérature dramatique de la Sooreh University of Arts. En 2017, il fonde Menisn Film Studios avec Baran Sarmad. La même année, il écrit et réalise le court métrage Cleaner qui dresse le portrait d’une forme de féminité singulière ressentie par une femme en attente du résultat d’un test de grossesse. Ce film a été sélectionné et primé dans plusieurs festivals internationaux. En 2020, il écrit et produit le court métrage Spotted Yellow, réalisé par Baran Sarmad et sélectionné au Festival du film de Locarno. Ensuite, il écrit, produit et réalise le court métrage Orthodonticsqui se retrouve en compétition officielle au Festival de Cannes en 2021. L’histoire relate l’expérience personnelle de Mohammadreza à l’adolescence et comment l’orthodontie a affecté cette période de sa vie.
TANG YI
Tang Yi est née et a grandi à Fuzhou en Chine. Elle déménage ensuite à Hong-Kong pour des études universitaires de comptabilité. Pendant ses études, elle découvre sa passion pour l’art et débute une carrière dans la musique. Elle postule ensuite avec son clip vidéo à la NYU Tisch School of the Arts et obtient une bourse. En 2021, son second court métrage, All the Crows in the World, gagne la Palme d’or au Festival de Cannes. Yi considère être une « nomade » du cinéma. Elle développe actuellement son premier long métrage à la Résidence du Festival en parallèle du Torino ScriptLab. Yi se consacre à raconter des histoires de femmes, de minorités sous-représentées et de problèmes sociaux. Sa signature : capturer ces thèmes dans un style subversif de comédie noire.
MORAD MOSTAFA
Morad Mostafa est un réalisateur égyptien né au Caire en 1988. Il a travaillé sur plusieurs films indépendants et collaboré en tant qu’assistant réalisateur sur le long métrage Souad en Sélection officielle au Festival de Cannes 2020 et à Berlin en 2021. Morad est un ancien alumnus du Berlinale Talents Campus. Il a également écrit et réalisé trois courts métrages, tous sélectionnés durant trois années consécutives au festival de Clermont Ferrand. Ils ont été programmés dans plus de 300 festivals à travers le monde notamment au BFI de Londres, mais aussi à Palm Springs, Shanghai, Thessaloniki, Karlovy Vary, Cinemed, Fiff Namur, Buenos Aires, Durban, Le Caire, FESPACO, Carthage et ont remporté plusieurs prix internationaux. Son quatrième court métrage, I promise you paradise, vient juste d’être sélectionné à La Semaine de la Critique 2023. Après un passage au Torino Film Lab, au Red Sea Lodge et au Rotterdam Lab, Morad développe actuellement son premier long métrage Aisha can’t fly away anymore à la Résidence du Festival.
Michael Douglas, Palme d’or d’honneur du 76e Festival de Cannes
Le Festival de Cannes l’a décernée à Forest Whitaker, Agnès Varda, Jean-Pierre Léaud, Jodie Foster ou Manoel de Oliveira, Michael Douglas recevra la Palme d’or d’honneur du 76e Festival de Cannes, qui saluera sa brillante carrière et son engagement pour le cinéma. Le Festival de Cannes lui rendra hommage lors de la cérémonie d’Ouverture, qui sera retransmise en direct sur France 2 et sur Brut. à l’international, le mardi 16 mai prochain.
« C’est toujours une bouffée d’air frais que de venir à Cannes qui, depuis longtemps, est un lieu d’accueil formidable pour les créateurs, les audaces artistiques et les belles histoires. Depuis 1979, et ma première fois pour Le Syndrome chinois, jusqu’à la dernière, l’avant-première mondiale de Ma vie avec Liberace en 2013, le Festival m’a toujours rappelé que la magie du cinéma ne réside pas seulement dans ce que l’on voit à l’écran mais aussi dans sa capacité à émouvoir les gens du monde entier. Après plus de 50 ans de carrière, c’est un honneur de revenir sur la Croisette pour ouvrir le Festival et parler notre langue commune, celle du cinéma. »
Michael Douglas
Palme d’or d’honneur du 76e Festival de Cannes
32e Festival de Cannes, c’est l’heure de la montée des Marches. Michael Douglas arrive pour la première fois sur la Croisette. Il est aux côtés des acteurs Jane Fonda et Jack Lemmon, ainsi que du réalisateur James Bridges pour la présentation du film Le Syndrome chinois. Treize ans plus tard, en 1992, le sulfureux Basic Instinct de Paul Verhoeven est présenté en Compétition. Bousculant le genre du thriller, le film secoue la Croisette : il propulse Sharon Stone au rang d’icône internationale et confirmera toute la puissance de jeu de Michael Douglas. En 1993, Chute libre de Joel Schumacher est présenté en Compétition, pour la troisième participation de l’acteur américain au Festival de Cannes.
On ne le reverra sur les Marches que 20 ans plus tard, avec Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh. Transformé, bouleversant et au sommet de son art, Michael Douglas incarne le célèbre chanteur et pianiste Liberace. Mais son histoire avec le Festival de Cannes avait débuté bien avant tout cela, à travers son père, Kirk Douglas, amoureux de la France et de son cinéma. Ce dernier avait marqué l’histoire du Festival en présidant le Jury en 1980. Avec la force de sa conviction et de son caractère, il avait alors attribué la Palme d’or ex-aequo à Akira Kurosawa et Bob Fosse pour Kagemusha et Que le spectacle commence.
Fortement lié à son père, Michael Douglas a hérité de cette cinéphilie chevillée, celle qui donne foi en la puissance d’un film et l’envie de le défendre corps et âme. Vol au-dessus d’un nid de coucou de Miloš Forman en est la preuve ; sa première production en collaboration avec Saul Zaentz lui a offert 9 nominations aux Oscars, et sera couronné de l’Oscar du meilleur film, en 1975.
Passé devant la caméra des plus grands tels que Robert Zemeckis pour À la poursuite du diamant vert (1984), Ridley Scott pour Black Rain (1989) ou encore Barry Levinson avec Harcèlement (1994), c’est avec Oliver Stone qu’il obtient l’Oscar du meilleur acteur en 1987 pour son interprétation de Gordon Gekko, avide courtier new-yorkais dans Wall Street. La suite, Wall Street : L’argent ne dort jamais a été projetée Hors Compétition au 63e Festival de Cannes.
Outre son attachement au cinéma, Michael Douglas est aussi un homme qui œuvre pour de nombreuses causes. Depuis 1998, il est messager de la Paix pour l’ONU et s’engage contre l’armement nucléaire international et pour le contrôle des armes à feu aux États-Unis.
Le Festival de Cannes salue la carrière de Michael Douglas et est honoré de l’accueillir à nouveau sur les Marches du Palais du Festival.
Pour compléter l’hommage qui lui est rendu, un documentaire inédit d’Amine Mestari, produit par Folamour et diffusé prochainement sur Arte sera visible pendant deux jours sur le site du Festival, du dimanche 14 mai à 18h au mardi 16 mai à 18h.
MICHAEL DOUGLAS, LE FILS PRODIGE
Un film d’Amine Mestari. Une production d’Arte France et Folamour Productions, avec la participation de Ciné+.
Un documentaire exceptionnel nous montre comment Michael, acteur et producteur comme son père Kirk, aura dû, tout au long de son exceptionnelle carrière, accepter leur ressemblance pour affirmer sa différence. Le temps de savoir comment devenir Michael quand on s’appelle Douglas.