Le triathlon des Roses 2024, une course contre la montre
« Se dépasser pour vaincre les cancers du sein ! »
Chaque année, le Triathlon des Roses organisé par la Fondation ARC rassemble patients, chercheurs, médecins, ainsi que toutes celles et tous ceux qui veulent soutenir la recherche contre les cancers du sein. Le principe de ce grand défi sportif et solidaire ?
Enchaîner les trois disciplines du triathlon, à savoir natation, cyclisme et course à pied, pour collecter un maximum de fonds et sensibiliser le public à cette grande cause féminine. Alors que se préparent les éditions 2024, organisées cet automne dans 7 villes en France, Sandra, Louise et Marie témoignent de leur participation les années précédentes : une expérience unique et riche en émotions.
Passer la ligne d’arrivée en solidarité avec les femmes Cette solidarité, si caractéristique du Triathlon des Roses, fait symboliquement écho au trio vertueux « patients, médecins et chercheurs », qui œuvrent ensemble pour trouver les solutions thérapeutiques de demain. Marie, 41 ans, au départ de la course d’Antibes, en 2023, la raconte avec émotion.
« C’est le dernier tour de la course à pied. Épuisée, je m’arrête, incapable de continuer. Une participante derrière moi me rejoint et me dit qu’elle s’était calée sur mon rythme, que je ne pouvais pas abandonner. “On doit continuer ensemble”, me dit-elle. C’est ce que nous avons fait. Jusqu’à l’arche d’arrivée, nous nous sommes soutenues mutuellement. Pour les derniers mètres, elle m’a attrapé la main et nous avons franchi la ligne ensemble, tellement fières. Nous nous sommes prises dans les bras, sans même connaître nos prénoms. »
La force du collectif pour soutenir la recherche Au-delà de la performance physique et de la collecte de dons, le Triathlon des Roses, c’est aussi, et avant tout, une aventure inoubliable pour des milliers de participantes
et participants. Quels que soient leur niveau, leur âge, leur motivation, c’est à chaque édition un entremêlement d’émotions, de partage et de liens qui se tissent entre les triathloniens. Porté par la force du collectif, chacun est prêt à donner le meilleur de lui-même pour soutenir à son niveau la recherche contre les cancers du sein. C’est
d’ailleurs ce qui a motivé Louise, 32 ans, à s’engager comme bénévole, à plusieurs reprises.
Sensibiliser aux bienfaits du sport contre les cancers
Si médecins et chercheurs sont en première ligne au départ de cette course, c’est qu’ils connaissent les vertus du sport pour contribuer à lutter contre les cancers.
La pratique physique agit en effet comme un véritable contraitement, améliorant la qualité de vie du patient mais agissant aussi de manière concrète sur la progression de la maladie.
De nombreuses études ont ainsi montré qu’une pratique régulière après un diagnostic diminue le risque de récidive d’un cancer du sein de 24 % 1. Au contraire, l’absence de sport est responsable de 21 % de ces cancers 2. C’est l’une des raisons d’être du Triathlon des Roses qui a pour mission de sensibiliser aux bienfaits du sport pour
combattre les cancers.
« Les derniers kilomètres sont les plus durs », témoigne Sandra, 26 ans, qui a participé à l’édition parisienne l’an dernier. Elle souhaitait soutenir une amie atteinte d’un cancer du sein. « Tout d’un coup, un point de côté me surprend. Je me tiens le ventre, quand une chercheuse de la Fondation ARC, reconnaissable à son T-shirt blanc, surgit derrière moi. Elle me dépasse, puis ralentit pour courir à mes côtés, m’encourageant vivement. Grâce à son soutien, j’ai pu retrouver de l’énergie et accélérer à nouveau », se souvient la jeune femme avec émotion.
Passer la ligne d’arrivée en solidarité avec les femmes
Cette solidarité, si caractéristique du Triathlon des Roses, fait symboliquement écho au trio vertueux « patients, médecins et chercheurs », qui œuvrent ensemble pour trouver les solutions thérapeutiques de demain. Marie, 41 ans, au départ de la course d’Antibes, en 2023, la raconte avec émotion.
« C’est le dernier tour de la course à pied. Épuisée, je m’arrête, incapable de
continuer. Une participante derrière moi me rejoint et me dit qu’elle s’était calée sur
mon rythme, que je ne pouvais pas abandonner. “On doit continuer ensemble”, me
dit-elle. C’est ce que nous avons fait. Jusqu’à l’arche d’arrivée, nous nous sommes
soutenues mutuellement. Pour les derniers mètres, elle m’a attrapé la main et nous
avons franchi la ligne ensemble, tellement fières. Nous nous sommes prises dans les
bras, sans même connaître nos prénoms. »
La force du collectif pour soutenir la recherche
Au-delà de la performance physique et de la collecte de dons, le Triathlon des Roses, c’est aussi, et avant tout, une aventure inoubliable pour des milliers de participantes et participants. Quels que soient leur niveau, leur âge, leur motivation, c’est à chaque édition un entremêlement d’émotions, de partage et de liens qui se tissent entre les
triathloniens. Porté par la force du collectif, chacun est prêt à donner le meilleur de lui-même pour soutenir à son niveau la recherche contre les cancers du sein. C’est d’ailleurs ce qui a motivé Louise, 32 ans, à s’engager comme bénévole, à plusieurs reprises.
« Je me souviens de ma première expérience lors de la toute première édition du
Triathlon des Roses en 2013. Parmi les choses qui m’ont marquée, il y a cette anecdote
d’un médecin avec sa patiente. Il avait eu l’autorisation exceptionnelle de partager
les 200 m de natation avec elle. Le Triathlon des Roses a ainsi le pouvoir unique
de nous rassembler tous : patients, chercheurs, aidants, médecins. L’an dernier, des
chercheurs ont même nagé, pédalé et couru avec les participants », conclut-elle.
« Mon cancer, c’est du sport ! Les vertus du défi sportif à l’épreuve du cancer »
Face au cancer, les bienfaits de l’activité physique ne sont plus à démontrer. Dans un livret de sensibilisation, la Fondation ARC a donné la parole à plusieurs jeunes femmes atteintes d’un cancer du sein qui se sont lancées dans un défi sportif, dont le Triathlon des Roses. Elles ont accepté de nous conter leur histoire.
Ce dialogue est complété par les éclairages de médecins chercheurs spécialisés dans le sport et la santé, ainsi que par le témoignage du parrain de la course, également sportif invétéré, le journaliste et animateur de l’émission Koh-Lanta, Denis Brogniart.
La Fondation ARC et la lutte contre les cancers du sein
Les cancers du sein en chiffres
88 %, c’est le taux de survie nette standardisée à 5 ans des
femmes diagnostiquées entre 2010 et 2015.
Chez la femme, les cancers du sein sont les plus fréquents :
61 214 nouveaux cas en 2023, et est la 1re cause de décès par
cancer.
En 2023, le nombre de personnes qui vivent avec un cancer
du sein à un moment donné est estimé à 1 000 000.
80 % des cancers du sein surviennent après 50 ans. Le
nombre de cancers du sein est faible chez les femmes âgées
de moins de 35 ans et minime chez les femmes âgées de
moins de 20 ans. Rappelons que plus la détection d’un cancer
est précoce, plus les chances de guérison sont importantes.
En France, un dépistage organisé du cancer du sein existe
pour les femmes de 50 à 74 ans.
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